La beauté des paresseuses

Ecrit par Anita Naik (journaliste spécialisée dans la santé et la beauté, collaborant avec différents magazines féminins) aux éditions Marabout, ce petit bouquin de 213 pages, ne paie pas de mine. Mais, il a été le premier d’une longue liste…

Un prix mini : 5,90 €.

« La beauté des paresseuses » comme son nom l’indique est LE bréviaire de la femme, atteinte de « flemmingite » aïgue quand il s’agit de prendre soin d’elle. Rebutée par tous ces rituels, la « beauty-free » a besoin de rapidité, simplicité et efficacité.

Au programme : 8 chapitres synthétiques pour passer tous les sujets au crible sans effarer la flemmarde invétérée, que vous êtes ! Gros caractère, tournure légère et humoristique, format de poche… autant de raisons d’investir utile, pour allier belle à naturelle !

Attention toutefois, certaines affirmations sont à prendre avec beaucoup de recul. Exemple : « (…) Ne pas se démaquiller le soir n’est pas grave ! (…) ». Bah si, la peau faut la laisser respirer !

Un blog s’ajoute à leur collection, celui des paresseuses ! A découvrir…

Source image : ici !

Docteur Jean Valnet, l’aromathérapie…

… Se soigner par les huiles essentielles

Un livre de poche de 639 pages, aux éditions Maloine S.A., Paris – 10ème édition revue et corrigée et augmentée par Norman Defrance. Prix : 7,50 €.

Un classique du genre qui est ma bible historique sur les essences de plantes.

Le Docteur Jean Valnet, Franc-Comtois est né en 1920 et nous a quittés en 1995. C’est un spécialiste incontournable en matière de phytothérapie. Il est considéré comme celui qui a relancé la médecine par les plantes, auprès du grand public et certains de ses confrères.

Auteur de nombreux ouvrages sur les soins par les plantes, de conférences destinées aux spécialistes et à l’origine de recherche et travaux touchant à la phytothérapie et aromathérapie, ce médecin nous rappelle que des millénaires de savoir en la matière nous ont précédés… Et force est de constater que ces disciplines sont aussi efficaces, sinon plus, que les thérapies modernes (toxiques et agressives) proposées par les grands groupes pharmaceutiques. Sans remettre en  cause la nécessité de la chimie organique dans certains cas graves, il met en évidence l’efficacité avérée de traitements naturels sur les maux de notre quotidien pour les « patraques habituels, les chroniques (…), ceux qui, n’ayant jamais rien de grave, ne sont jamais en forme (…) », comme il l’écrit.

En résumé, son ouvrage présente ses considérations générales, l’étude particulière des essences considérées, quelques formulaires de thérapeutique aromatique ainsi qu’un lexique pour nous retrouver parmi tous les termes médicaux qu’il utilise.

Personnellement, je suis friande de ce type d’ouvrage aux savoirs anciens, qui reste une base incontournable à compléter avec les auteurs actuels sur le sujet.

Pour les non initiés, je vous souhaite une bonne lecture !

Source image : ici (1), ici (2).

Stéphane Rose, défense du poil…

 … Contre la dictature de l’épilation intime.

Collection d’essais « l’attrape-corps » – Les Editions « la Musardine ». Un ouvrage de 113 page à peine, à un prix tout petit : 10,90 €.

Stéphane Rose, cité comme « l’Homme au poil » (dans Psycho et Sexo – Mars 2011 – article apparaissant sur son blog : lien), nous offre un chef d’œuvre sans prétention, doté d’une analyse sociétale d’un phénomène « esthétique » qu’il surnomme avec humour « le tsunami dépilatoire ». A cela, il enjoint différentes raisons que je vous laisserai découvrir au fil des pages de son livre.

Observés de façon récurrente depuis la moitié du XXème siècle, les sexes féminins ont été progressivement dévastés par nos soins (Aux esthéticiennes, je m’adresse !), et ceux de l’industrie cosmétique (Ô combien heureuse d’exploiter un nouveau filon florissant et bien évidemment lucratif).

Dévoré en un après-midi, ce « plaidoyer pileux »  sur nos monts de Vénus vaut le détour, même pour les adeptes du « no poil », et laisse rêveur sur ce qui amène chacun (ILS s’y mettent aussi)/chacune à « déboiser » toutes les friches corporelles.

N.B. : Je vous invite vivement à aller lire l’indignation (plus que croustillante) de M.M. au travers du commentaire laissé à Monsieur Rose (ponctué de délicieuses fautes de français soit-dit en passant) et notamment la réponse de celui-ci…

Je vois déjà chez certaines les hoquets de dégoût à la lecture de cet article, les mines déconfites devant l’écran ,les « pouah » indignés lancés à tue-tête et les coups de « clics »-souris furibards de certaines…

Mais, cet homme, comme il l’écrit, « n’est pas hostile à l’épilation » ; il nous fait partager son enquête et point de vue avec un questionnement sur notre avenir pileux…

A méditer !

 

Source image : ici.